jeudi 19 décembre 2013

A la découverte des secrets d'Aïn Asserdoune


A Béni Mellal, la source d'Aïn Asserdoune, avec sa flore luxuriante, son eau et ses montagnes, attire un grand nombre de visiteurs. Petit tour dans ses paysages féeriques.


La ville de Béni Mellal, quand on en parle, évoque toujours ce paradis terrestre où la belle nature subjugue les visiteurs et les touristes. Cette contrée édénique recèle des potentialités touristiques non négligeables sur le plan national. 
Lorsqu’on arrive à Béni Mellal, la source d’Aïn Asserdoune vous accueille à bras ouverts. C’est un site touristique où la belle nature exhibe ses féeries qui plongent les visiteurs dans les contrées paradisiaques. En été surtout, la source de Ain Asserdoune s’emplit de tous ceux et celles qui sont assoiffés de belle nature, de solitude, de verdure…Des familles y dégustent des moments inoubliables, loin de tout vacarme et de pollution
Aïn Asserdoune renaît de ses cendres grâce aux travaux d’aménagements effectués dans cette région et qui en ont fait une contrée verte, propre et attirante. Le jour, on n’y voit que des familles venant de toutes les régions du Maroc et surtout de Béni Mellal qui se promènent au milieu d’une verdure où des fleurs multicolores attirent les regards des visiteurs qui immortalisent leurs souvenirs par la prise de photos. Les touristes s’installent sur des bancs devant ces grandes quantités d’eau qui jaillissent des montagnes du Moyen Atlas. «Béni Mellal est connu par cette source, par ses montagnes, par le Ksar qui surplombe toute la ville…C’est une région où on s’oublie complètement…», déclare un touriste.
D’après Abdessamad Laâroussi, l’historien de la ville, c’est la plus grande source de Béni Mellal, avec un débit de 2000 litres par seconde. Elle assure l’eau potable et l’eau d’irrigation des terres agricoles de Ouled Ayad, Ouled Drid, Mghila…
Quant au nom de cette source, il est lié à une histoire ancestrale très répandue dans les milieux de la ville de Béni Mellal : un homme et une femme qui étaient en train de laver de la laine sur la rive de Oued Laâbid avaient perdu une grande quantité. Un jour, lorsqu’un homme a visité Béni Mellal, il a entendu parler de cette laine sortie de la source Aïn Asserdoune. Poussé par la curiosité, il a essayé de percer le mystère de cette laine venue de l’inconnu. De retour dans son village, il a réussi à trouver la caverne par laquelle l’eau s’infiltre pour arriver enfin à la source de Aïn Asserdoune. Il était le seul homme à faire cette decouverte. Un jour, il ferma le trou par lequel l’eau s’infiltrait et remarqua que la source commençait à tarir. A ce moment-là, il décida de négocier avec les personnalités de la ville le retour de l’eau à la source. Comme l’eau est source de vie, il a été décidé de lui concéder une fortune pour que la source ne soit pas sèche. L’homme revient, dans son village, avec de grandes sommes d’argent, qu’il transporta à dos de son mulet. 
L’appellation «Ain Asserdoune» vient de la fortune que ce mulet avait transportée, le mulet en berbère est «Asserdoune». On racontait qu’après le retour de l’eau à la source d’Aïn Asserdoune, l’homme qui connaissait le secret de la grotte fut tué afin que le secret soit enterré à jamais.
Le visiteur de la source trouve sur son chemin la montagne, puis le ksar. Il s’agit d’un monument historique à partir duquel toute la ville de Béni Mellal devient une sorte de carte géographique. Situé au pied des chaînes du Moyen Atlas, non loin d’une forêt dense, le ksar est une empreinte vivante de l’histoire, de la bravoure marocaine à travers les siècles, tel que cet Albatros dont parle Baudelaire et qui remonte vers les cieux… La nuit, sur l’eau de la source, les lampadaires brillent de mille feux. Le scintillement de la lumière à travers l’onde si lasse, pour reprendre l’expression d’Apollinaire, dessine un arc- en- ciel qui éblouit les regards. Les roses embaument toute la région et les arbres dansent au gré du vent…Le bonheur de la nature a un secret que l’on ignore. A Aïn Asserdoune, la belle nature se pare de ses plus beaux atouts. 
Si l’envie vous en dit, n’hésitez pas à vous rendre à Aïn Asserdoune pour découvrir ses secrets.

La vallée d Anergui


Au pied du djebel Mourik, Anergui est un endroit où l'on va. Ce n'est pas encore un endroit où l'on passe.



Jusqu'en 1994, plus de quatre heures étaient nécessaires aux véhicules tout terrain pour parcourir
quarante cinq kilomètres et franchir le col, tizi n'Aït Aïssa, qui sépare Ouaouizerth de Tillouguitte.
La piste continuait encore sur quelques kilomètres jusqu'à la scierie de Tamga.


Les habitants d'Anergui avaient alors le choix entre deux itinéraires ancestraux selon leur domicile dans la vallée,
où se voyaient imposé l'un ou l'autre au gré des aléas météorologiques:

Depuis Tillouguitte, Tizi n'Smekt, un col plus connu localement sous le nom de Outayat, donne directement accès au chemin muletier
des gorges de l'assif Melloul qui débouchent à l'extrémité nord de la vallée, sur la place du souk.
Depuis Tamga le voyajeur doit franchir un autre col, Tizi n'Ouanergui. Cet itinéraire débouche sur le douar Ayt Khoya
qui occupe une position de choix au beau milieu de la vallée.
Quelque soit l'itinéraire, ce n'est qu'au prix d'une grande journée de mulet ou de marche que le voyageur parvenait enfin à Anergui.


Un isolement qui préserve !

Aujourd'hui la vallée d'Anergui est désenclavée.
Au fil des ans le goudron, parti de Ouaouizerth, a facilité la montée à tizi n'Aït Aïssa. Il a finalement atteint Tillouguitte en 2004.
Au-delà, sur 13 kilomètres, la piste de la scierie maintenant praticable aux véhicules de tourisme,
permet de pousser jusqu'à Tamga et sa cathédrale de rochers en 1/4 d'heure.
Dans le prolongement, à partir du pont de Tamga jusqu'au hammeau des Ayt Boulmane, une difficile mais très belle piste fût taillée
sur 40 kilomètres sur les bases de l'ancestral chemin muletier des gorges de l'assif Melloul.
Mais cette piste n'est accessible qu'aux animaux de bât et véhicules tout terrain.

Dès la sortie des gorges, la vallée étale ses six kilomètres de quiétude au pied d'une falaise en forme de fer à cheval, dominée par les 3243 mètres du djebel Mourik.
Quelques rares failles dans les escarpements boisés sommairement de chênes verts permettent de franchir cette muraille formée par un colossal mouvement orogénique.
Tout au fond du creuset, serpente une manne permanente en provenance d'Imilchil. C'est l'Assif Melloul, la "rivière blanche", qui arrose les cultures par seguias interposées, avant d'éviter l'obstacle Mourik en trouvant la faille à l'Ouest dans des gorges magnifiques.

La vallée des Aït Bouguemez


Tabant,_Ait_Bougmez,_Maroc
Aït Bougmmaz, Aït Bouguammaze ou encore autrefois Aït Bouammass, littéralement ceux du milieu  pour la situation de la vallée en plein cœur des montagnes du Haut Atlas central. Elle est aussi connue sous le nom de la vallée heureuse ou la vallée des gens heureux. Elles est située à la limite est de la province d’Azilal à une altitude entre 1800 et 2300 m au Massif du M’goun culminant à 4068 m.

Elle étire sa verdure sur quelques trentaines de kilomètres et compte 27 villages d’une architecture ancestrale de terre battue et une population d’environ 20.000 habitants.
La vallée est surplombée de plusieurs sommets dépassants 3000 m d’altitude. De son côté est par leWawgoulzat (3763 m) et l’Igoudamen (3500m) et de l’ouest par l’Azourki (3677 m) et le Tizal (3100 m).
Tout au début la formation
Il y a plus d’un million d’années, un effondrement a barré la vallée et un lac d’une vingtaine de kilomètre s’est formé en amont et des alluvions s’y sont accumulées. Après rupture du barrage, des terrains plats ont émergé et donné naissance à une vallée d’une grande fertilité et d’une largeur exceptionnelle en montagne.
Pont naturel d’Imi N’Ifri
Si vous prenez la route Marrakech –Ait Bouguemez via Demnate (voir accès ait Bouguemez), vous découvrirez à 6 km après Demnate, un site naturel remarquable qui mérite une halte photo : c’est le pont naturel d’Imi N’Ifri.
le site d’Imi N’Ifri: curiosité géomorphologique unique au Maroc
L’Assif (l’oued en berbère) Tisslit a creusé dans le calcaire un foum particulier sur une hauteur de plus de 20 m. Cette forme d’érosion a pris la forme d’ une arche naturelle . Le paysage donne l’impression d’un pont au dessus de l’oued Tisslit. Le site d’Imi N’ifri constitue une curiosité géomorphologique unique au Maroc où de nombreux oiseaux trouvent refuge. Il est l’un des sites les plus visité de la région d’Azilal.
Origine du nom du site :
Immi= bouche en berbère.
Ifri= grotte
Le M’goun: le massif et le géoparc
Le jbel M’goun (4071 m) se situe dans la partie centrale du Haut Atlas. Il est le troisième plus haut sommet du Maroc après le Toubkal  (4167 m) et le Ouanoukrim  (4088 m). Son sommet est constitué d’une crête haute de plus de 4000 m sur une longueur de 10 km.
Le géoparc du M’goun : Une richesse naturelle et humaine bien préservée
Le géoparc du M’goun est un des sites géologiques et géo- touristiques qui renferment une richesse géologique exceptionnelle. Il s’étend sur un territoire de 11.950 km2 et englobe une cinquantaine de communes des provinces d’Azilal et de Beni Mellal. Géographiquement, le site englobe le piémont et la dorsale montagneuse du Moyen Atlas et du Haut Atlas.
L’histoire de cette région remonte à des millions d’années: elle constitue un secteur géologique privilégié, caractérisé par la présence de
Une superbe traversée de l’Atlas, accessible à tous, quelque soit le niveau de chacun, de la Vallée des Aït Bougmez (la Vallée Heureuse) vers la Vallée des Roses. Cette randonnée offre une grande variété de paysages : cols dénudés, vertes vallées aux cultures en terrasses, gorges étroites de l’assif M’Goun et superbes villages en pisé.
Une superbe traversée de l’Atlas, accessible à tous, quelque soit le niveau de chacun, de la Vallée des Aït Bougmez (la Vallée Heureuse) vers la Vallée des Roses. Cette randonnée offre une grande variété de paysages : cols dénudés, vertes vallées aux cultures en terrasses, gorges étroites de l’assif M’Goun et superbes villages en pisé.
 célèbres et spectaculaires traces de pas de dinosaures sauropodes et théropodes dont le site préhistorique d’Iroutane (région de Demnat) et sur divers sites au coeur de la vallée d’Ait Bouguemmez. La région a connu la découverte d’un squelette presque complet d’un sauropode dénommé Atlasaurus imlajei et qui est actuellement exposé au Musée des Sciences de la Terre àRabat . Le géoparc du M’goun regorge aussi d’une faune riche en espèces menacées de disparition, telles le mouflon à manchettes, l’aigle royal, le gypaète et le panthère de Tamga.
En plus du patrimoine archéologique, le site est riche d’un patrimoine architectural et historique de grande valeur (kasbahs, ighermans, greniers collectifs et gravures rupestres).
Trekking, V.T.T et sports de montagnes.
Le massif M’Goun est une destination très prisée des randonneurs pratiquant le trekking. La meilleure saison se situe entre mai et la mi-octobre. Les passionnés de la VTT trouveront leurs pariais dans la région: plusieurs accès touristiques ont été aménagés pour le grand plaisir des amoureux des grandes paysage de montagne.
offre hebergement et autre services de tourisme
Le tourisme est de plus en plus une activité qui génère un revenu intéressant pour les habitant de la vallée. Il existe une offre suffisante de gîtes de montagnes, de muletiers, d’accompagnateurs et de guides de montagne.